Starbucks, mon amour.
Je t'ai découvert il y a bien plus de 5 ans déjà... grâce à tes apparitions de plus en plus nombreuses dans mes séries américaines préférées. Le mythe du café à emporter, dans de grands gobelets en carton avec capsule en plastique, dans la rue, au boulot, à la fac, "à l'américaine". Un peu façon working girl qui n'a pas le temps de se poser dans un café pour le déguster. J'adorais le concept, tout nouveau en France.
C'était l'époque où tu débarquais doucement à Paris, qui ne comptait à l'époque que quelque Starbucks bien placés et toujours bondés.
Tu as fait longtemps partie de mon rituel à ne pas manquer lorsque je mettais les pieds dans la capitale, ou dans une autre grande ville étrangère : après le Capu', je découvrais le délicieux Caramel Macchiatto ou encore le Thé Chai Latte....
Au fil du temps, tu as envahi Paris, mais toujours pas la Province (sauf Lyon, si je ne me trompe) bien qu'il y ait du potentiel dans beaucoup de grandes et moyennes villes... Mais je ne t'en tenais pas rigueur : ce qui est rare, est cher (à mon coeur)
Bref, je t'ai aimé, je t'ai mystifié, ce malgré tes nombreux détracteurs qui critiquent ton prix, ou te qualifient encore du "McDo du café."
Mais depuis quelque temps, je me suis rendue compte d'une chose monstreuse, qui remet en question l'amour inconditionnel que je te vouais jusqu'alors: j'ai remarqué que tes gobelets en plastique n'étaient plus réservées qu'aux cafés ou autres boissons à emporter, mais qu'ils avaient bel et bien remplacé les traditionnels mugs en céramique d'antan, pour les consommations sur place.
Outre le fait que je gardais le petit plaisir des gobelets pour mes Caramel Macchiatos à emporter, je me sens trahie car tu prônes dans toutes tes boutiques, une certaine éthique, un sens de l'écologie, du développement durable, du commerce équitable, alors que dans la pratique, tu fais tout le contraire.
Lorsque je pense à la masse de déchets que représente 1 gobelet par personne multipilié par le nombre impressionnant de tes clients, multiplié par le nombre tout aussi impressionnant de tes boutiques en France et à l'étranger, je me dis que tu te moques bien de l'écologie ou du nombre d'arbres abattus pour fabriquer tous ces gobelets.
Et là, puisque la communication est essentielle dans une relation passionnelle, je te supplie de répondre à mon appel : POURQUOI ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant d'arbres détruits ? Tant de déchets ? Tant d'éthique proclamée foutue à la poubelle ?
Cher Starbucks, tu me déçois beaucoup et je ne sais si je pourrais t'aimer à nouveau aussi fort, avec ta manie des gobelets en plastique.
Voilà, c'est dit.
Je t'ai découvert il y a bien plus de 5 ans déjà... grâce à tes apparitions de plus en plus nombreuses dans mes séries américaines préférées. Le mythe du café à emporter, dans de grands gobelets en carton avec capsule en plastique, dans la rue, au boulot, à la fac, "à l'américaine". Un peu façon working girl qui n'a pas le temps de se poser dans un café pour le déguster. J'adorais le concept, tout nouveau en France.
C'était l'époque où tu débarquais doucement à Paris, qui ne comptait à l'époque que quelque Starbucks bien placés et toujours bondés.
Tu as fait longtemps partie de mon rituel à ne pas manquer lorsque je mettais les pieds dans la capitale, ou dans une autre grande ville étrangère : après le Capu', je découvrais le délicieux Caramel Macchiatto ou encore le Thé Chai Latte....
Au fil du temps, tu as envahi Paris, mais toujours pas la Province (sauf Lyon, si je ne me trompe) bien qu'il y ait du potentiel dans beaucoup de grandes et moyennes villes... Mais je ne t'en tenais pas rigueur : ce qui est rare, est cher (à mon coeur)
Bref, je t'ai aimé, je t'ai mystifié, ce malgré tes nombreux détracteurs qui critiquent ton prix, ou te qualifient encore du "McDo du café."
Mais depuis quelque temps, je me suis rendue compte d'une chose monstreuse, qui remet en question l'amour inconditionnel que je te vouais jusqu'alors: j'ai remarqué que tes gobelets en plastique n'étaient plus réservées qu'aux cafés ou autres boissons à emporter, mais qu'ils avaient bel et bien remplacé les traditionnels mugs en céramique d'antan, pour les consommations sur place.
Outre le fait que je gardais le petit plaisir des gobelets pour mes Caramel Macchiatos à emporter, je me sens trahie car tu prônes dans toutes tes boutiques, une certaine éthique, un sens de l'écologie, du développement durable, du commerce équitable, alors que dans la pratique, tu fais tout le contraire.
Lorsque je pense à la masse de déchets que représente 1 gobelet par personne multipilié par le nombre impressionnant de tes clients, multiplié par le nombre tout aussi impressionnant de tes boutiques en France et à l'étranger, je me dis que tu te moques bien de l'écologie ou du nombre d'arbres abattus pour fabriquer tous ces gobelets.
Et là, puisque la communication est essentielle dans une relation passionnelle, je te supplie de répondre à mon appel : POURQUOI ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant d'arbres détruits ? Tant de déchets ? Tant d'éthique proclamée foutue à la poubelle ?
Cher Starbucks, tu me déçois beaucoup et je ne sais si je pourrais t'aimer à nouveau aussi fort, avec ta manie des gobelets en plastique.
Voilà, c'est dit.
Lucette, génération désenchantée (désolée...)
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