dimanche 17 mai 2009

Le début de la fin ?

Damages, House, Grey's, Desperate, The Big Bang Theory, et bientôt les autres : il est très bientôt l'heure des season finale, à mon plus grand désarroi. Je me suis même fait une frayeur tout à l'heure en regardant l'épisode 224 de Gossip Girl se terminer assez lamentablement, persuadée qu'il s'agissait du dernier de la saison... mais, ouf! ce n'était qu'une fausse frayeur puisque quelques minutes plus tard j'ai pu visionner le trailer du (vrai) season finale 225 (qui, contrairement à son précédent, à l'air VRAIMENT génial..) Bref, vivement la semaine prochaine ;-)

Vous l'avez donc compris, et je l'avoue : je suis une fille comme les autres, qui à défaut (ou plutôt pas) de se goinfrer de chocolat, est boulimique de séries américaines en tous genres. Quand j'appuie sur le bouton play, c'est un peu comme si j'entrais dans une monde parallèle, celui des plaisirs simples de la vie. Des moments Nutella quoi. Ceux parmis d'autres qui comblent mon ennui ou ma lassitude de job hunteuse, chaque jour de la semaine correspondant à un rituel du visionnage du dernier épisode de mes s(ch)éries préférées... D'ailleurs, il ne faut pas me déranger/parler/téléphoner pendant un épisode, au risque de porter une sérieuse atteinte à mon humeur.
Parfois, je me dis (pour d'autres raisons également), que je suis une geek un peu no life (pléonasme?) et que je ferai mieux de lire/sortir/bouger mon fessier au lieu de passer autant de temps devant mon écran d'ordinateur, mais je trouve que ce genre de pause du cerveau est plus efficace que bien d'autres "activités".
Prenons les livres par exemple : j'adore lire. J'ai toujours beaucoup lu, mais alors vraiment beaucoup, et très vite en plus. Et parmi les nombreux livres que j'ai lu, je n'ai eu la chance de tomber sur des livres réellement prenants/ dépaysants que trop rarement à mon goût. Normal, vous allez me dire. Oui mais il me suffit d'enchaîner 2-3 bouquins un peu bof, un peu mous du genou, en les faisant bien trainer (genre moins d'une dizaine de pages par jour - mais je suis obligée de les finir sinon c'est pas du jeu), pour me détourner de la littérature et m'engouffrer encore davantage dans la folie des séries.

L'autre avantages des séries, outre le fait que quand on en aime une, on sait qu'on va forcément passer un bon moment en sa compagnie chaque semaine, c'est qu'il s'agit évidemment de "séries", comme un mini bon film, avec plein de suites, une évolution. On a le temps de s'attacher aux personnages, d'entrer dans certaines intrigues et leur suspens, de vouloir connaître la suite tout en sachant qu'elle arrive bientôt. C'est quelque chose qu'on attend impatiemment, rassurée de savoir qu'il y a effectivement une suite. Fait assez rare (nombreuses sont les fois dans la vie où l'on attend sans savoir; il s'agit souvent de l'angoissant 'rappelera, rappelera pas?' d'ailleurs...) donc précieux.

Au niveau litéraire, les seuls livres dont l'effet pendant et après la lecture s'est apparenté brillament à l'effet que peuvent me faire les séries, sont les géniales San Francisco Chronicles d'Armistead Maupin.
6 en tout, que j'ai gobé l'été dernier, fermant le 1er pour ouvrir le second et ainsi de suite.
Malheureusement, il n'y a que 7 tomes, et donc, à la fin du 7ème (que l'Homme m'a offert la semaine dernière), je saurai que c'est la fin, pour de bon. (A moins que... Armistead si tu m'entends...) C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne l'ai pas acheté sitôt sorti/dévoré sitôt reçu : faire durer le suspens. Je sais que la suite m'attend patiemment sur mon étagère.
Ah et puis, j'ai décidé de patienter jusqu'à l'été, ma période préférée de l'année, et celle que j'associe au fameuses chroniques de San Francisco (la Californie, le soleil, tout ça tout ça). Je ne voulais pas ruiner la dernière (ou devrais-je dire ULTIME) tome en l'associant à la morne ambiance de l'hiver et ses ciels gris.

Suis-je complètement folle d'aimer à ce point les "séries" ?
Je suis sûre que, mise à part le fait qu'il y a quand même moult séries vraiment bien en ce moment, cette tendance à l'addiction aux suites cache quelque chose de plus sérieux... Sentimentalisme ? Peur de l'abandon ?

Je vous laisse en vous conseillant vivement de vous procurer, si ce n'est déjà fait/lu, les fameuses chroniques, qui, même si elle datent du milieu des années 70 à l'origine, s'intègrent parfaitement dans le paysage humain/sexuel/culturel actuel.
D'ailleurs, je me demande si Anna Gavalda n'a pas été influencée par ce cher Armistead pour son block busteur d'Ensemble, c'est tout, dont les grandes lignes (la vie en communauté de personnes d'âges, de caractères, et de sexe différents formant une sorte de famille) ressemble de façon assez troublante aux aventures des habitants du 28 Barbary Lane.

Lucette, aimerait pouvoir compenser le manque de séries par un bon p'tit jogging (énorme LOL pour le coup...)

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